SGS Athlétisme

SGS Athlétisme

 

Marathon de Valence (récit d'un coureur)

Beaucoup de monde, très bonne organisation, des ravitaillements 5 Km et du Soleil 🌞 un peu trop 😂

Le départ a eu lieu a 8h30, 14 degrés, quelques zigzags et au km2 nous sommes dans notre rythme. Nous passons le semi ensemble en 1h30 mais déjà au Km 17 j’avais reçu un premier avertissement au mollet gauche !!

Au semi je récupère le sac avec notre ravitaillement que me donne Carole et j’accélère assez franchement pour rattraper Fernando (pour lui donner sa bouteille), pas de chance, les choses se compliquent pour moi, mon mollet me fait trop mal, j’ai du mal à courir, je veux abandonner mais comme je ne trouve pas Carole, je continue jusqu’au Km 32, je compense avec ma jambe droite (la plus faible) et je me défonce le genou!!!

Au Km 32 elle n’est pas là, je pousse jusqu’au 37, toujours pas là je termine comme je peux 😂

Fernando a été malade toute la semaine dernière ( une bronchite) il n’a pas récupéré et il est toujours malade 🤕 il termine avec sa rage légendaire en 3,09 chapeau !

Voilà la course d’un jour, pas de regrets nous avons fait de notre mieux

Maintenant nous allons bien profiter du temps qui nous reste.

Angel

 

Retour sur un exploit

Le magazine de la ville de Sainte-Geneviève a consacré une page à la performance de Claude Auger qui a bouclé le grand raid des Pyrénées en août dernier.

Pour ceux à qui il aurait échappé, l'article est ici

 

Ecotrail

Farida et Marc deux éminents athlètes de SGS étaient sur la ligne de départ de l’écotrail : 80km avec 1500 m de dénivelé. Départ à St Quentin en Yvelines (12h15) arrivée de nuit à Paris … au 1er étage de la Tour Eiffel. Une telle distance était pour eux une première...

Ci-dessous le carnet de campagne de Marc. Mes commentaires sont en italiques.

Objectif de départ : déjà, atteindre la ligne d'arrivée et dans le meilleur des cas le faire en 10h. Comme on verra, l’objectif va changer plusieurs fois en court de route selon l'envie et la forme de ma coéquipière.

Départ tranquille, on trouve tranquillement notre rythme de croisière jusqu'au 1er ravitaillement où on va s’arrêter un petit 1/4 d'heure, le temps de faire le plein des gourdes, de manger et de passer au p’tit coin. 23 km sont passés sans qu'on s'en aperçoive. (Ah ? Ben ça a l’air facile finalement) On reprend un rythme sympa, au 40ème j'arrive encore à courir les descentes en trombe, un coureur avait même l'impression que je venais de partir. Le 2ème ravito au 46ème km est tout de même le bienvenu, on s'y arrête une dizaine de minutes.

1ere variante dans l'objectif : doubler le maximum de filles (le côté joueur de Farida). J'avoue que c'était assez drôle de demander aux coureurs que nous dépassions si une fille les avait doublés dernièrement. A l'approche de l'une d'elle, gros sprint de Farida pour leur faire passer l'envie de la suivre, et ça marche ! (oui Farida elle est comme ça !) Pour arriver au 3ème ravito (58km), le dénivelé s'est accentué ainsi que le froid et le vent. Nous en faisons fi (joliment dit!), certains de nos entrainements étaient bien plus éprouvants.

A partir de celui-ci débute une nouvelle course. Farida s’est trouvé de nouveaux objectifs, battre le temps de Jean-François, puis de Virgile, et enfin de son copain Luke (tous les 3 ayant vous l’avez compris couru cette course ces dernières années). Et dans ces cas-là, pas de pitié, elle se transforme en machine de guerre inépuisable, alimentée à l'énergie nucléaire. (ouais, je connais, j’ai été sa victime au marathon de Porto)

Pour moi, il y a incompatibilité entre ces nouveaux objectifs et mon genou qui m'empêche de courir (je serre les dents plus de 20km, voire même je m'arrête quand il refuse de se plier). Puis Farida passe du côté obscur de la force (malgré la frontale) : pourquoi pas un podium ? Défaut de lucidité ou nouvelle trouvaille pour continuer à me faire courir sur une jambe ? (on ne saura jamais)

Quoi qu'il en soit, sur le coup de 21heures et quelques minutes, nous voilà au pied de la tour Eiffel, plus que 300 marches pour atteindre le 1er étage et la ligne d'arrivée que nous passons ensemble en 9h22, améliorant (de 10 mn à plus d'une heure) les temps de nos amis respectifs.

conclusion de Marc, qui n’a pas l’habitude de l’autosatisfaction: Dans ce contexte je suis fier d'avoir résisté mentalement à la souffrance, que ma tête ait gagné la bataille contre mon genou. Et bravo à Farida pour sa superbe course qu'elle aurait pu faire en 9h si elle n'avait pas dû me tirer.

Tout est dit ! Bravo pour cet excellent résultat, épilogue d’un pari loin d’être gagné d’avance ! Farida est 12e (sur 82) de sa catégorie et 464e au scratch. Marc 177e (sur 677 VH1) dans le même temps, il y a eu finalement 1831 arrivants (mais beaucoup plus d’inscrits). Maintenant repos avant de repartir pour de nouvelles courses…

 

les crêtes du Pays Basque

Ca y est, je suis au départ de ces fameuses crêtes du Pays Basque, devant lesquelles j’ai toujours reculé, à cause de la chaleur souvent terrible à cette époque-là. Cette année ne fait apparemment pas exception, même si la météo annonce (peut-être) des orages. Plusieurs courses, le 7, 14, 20 et 26 k, j’ai choisi le 26km (quelle idée !) , 1100 mètres de dénivelé.

Départ donc à 15h30 , beaucoup de monde (1000) et ça démarre doucement, ça monte un peu bien sûr, mais pas plus que ça, et c’est de la route. Mais ça ne dure pas, et bientôt, c’est la grimpée vers le Mondarain par un chemin pierreux, et je suis bien vite obligé de marcher, en essayant de ne pas trop traîner quand même. Ici, c’est des montagnards, et je m’en rend compte en voyant des petites nanas me doubler comme une fleur, alors que je sue par tous mes pores en essayant de garder un rythme honorable. En tout cas, je me rapproche du sommet, je n’arrête pas de m’en rapprocher, mais que c’est long, c’est long, ces 3km au cours desquels on passe de 369 à 769 mètres , et même si le soleil est caché, l’air est étouffant. Heureusement, le paysage sur la vallée est superbe, mais attention quand même, la moindre inattention peut coûter cher.

Arrivé en haut… eh bien c’est pas fini, car le 26km en remet une petite couche, avec une nouvelle montée, plus courte quand même. Et puis enfin, ça descend. Mais alors ça descend VRAIMENT. Jamais vu ça, une descente à la fois aussi longue, et aussi raide, et technique. Y’a des trous et des bosses partout, plus de chemin bien sûr, c’est à travers la prairie, et ça fait mal aux genoux, aux mollets et au dos. (Cette plaisanterie se renouvellera d’ailleurs plus loin , je hais maintenant les descentes, j’en suis à regretter la montée du Mondarain), Bon, le temps a changé, maintenant c’est plat, il y a de la brume, et une température qui devient carrément sympathique, au milieu des ajoncs et des fougères, c’est sûr que ça le fait moins pour la beauté du paysage, mais le moral est en hausse incontestablement.

Un peu plus loin, monsieur « plus » a encore frappé pour le 26, en nous faisant prendre un sympathique diverticule où à nouveau j’ai l’impression que je suis le 1er à m’arrêter pour marcher, le dernier à repartir, et qu’en plus je me fais doubler pendant ce temps-là ! Bon, c’est sûrement une impression (me dis-je !). Cette-fois, c’est plus court que le Mondarain, mais la descente est pire, allez comprendre ! (je HAIS les descentes, mais je vous l’ai déjà dit je crois ?). Brusquement, un panneau 12km apparaît au détour d’un virage. Aaargh !! (Le camarade d’infortune avec qui je cours à ce moment-là pense la même chose) moi qui pensais être largement dans la 2e moitie de course ! Mon objectif secret (tu parles) de faire moins de 3 heures se voit compromis. Quelques minutes après, un panneau 10km nous redonne la pêche, c’était les km qui RESTAIENT à faire. Du coup, la dernière heure de course se passe comme dans un rêve (à quoi ça tient !), surtout que les 4 derniers km sont en descente et qu’on retrouve la route. Entretemps, un crachin rafraîchissant s’est installé, et je déroule enfin, finissant finalement très fort, retrouvant une énergie que j’avais pourtant perdue depuis un bout de temps déjà. Je double un sacré paquet de coureurs, ce qui ne m’était pas beaucoup arrivé dans cette course auparavant.

Et après une douche réparatrice au stade municipal …. prêt pour la 3ème mi-temps !

 

Merrell oxygen Samedi 15 mai 2010 au Super Lioran

MERRELL OXYGEN super Lioran 2010 . 41 et 70 KM (par Hervé)

Tout d’abord un super week-end, mais surtout dans une région formidable tant par la beauté de son paysage que par son climat adapté. Bref nous y sommes : Samedi 15 mai 2010. 9 heures du matin le ciel est capricieux la température hésite encore pour l’instant , on le sent bien , rien n’est sûr , il fait UN degré. On est là tous les cinq , Philippe G , Philippe J , Olivier F, Michaël P, et moi-même , Thierry V. lui a pris les devants tôt le matin, et muni de son éclairage perso a déjà entamé son parcours il est vrai un peu plus long que le nôtre . Nous avons décidé de faire une course en groupe les 2 phil et moi. MICHAËL et OLIVIER nous suivant de prés. Le speaker nous rassure en nous donnant successivement tous les n° de tel des toubibs du coin et en nous annonçant des ressentis de température de l’ordre de -10 sur les sommets.

Ca y est c’est parti : un kilo de côte dès le départ ça réchauffe on passe de 1200 à 1450 dixit Garmin. Le sourire est là, on enchaîne avec 16 kilomètres de descentes ponctuées de quelque côtes nous permettant de nous familiariser avec nos bâtons. Arrivé sur THIEZAC mon village, à 750 mètres d’altitude, en 2 H 00, TOUT VA BIEN !! Des spectatrices en délire venues spécialement de la région parisienne nous acclament lors de la traversée. Forts de ces encouragements nous repartons de plus belle pour atteindre le 1er ravito 2km500 plus loin après 400 m de dénivelé. Soupe chaude et cantal nous ragaillardissent pour repartir après avoir enfilé une couche supplémentaire. On passe un petit col avant la descente sur la cascade de Faillitoux haute de 40 mètres, petit arrêt photo.

On est au 22ème kilo passage de la cascade un peu difficile, beaucoup d’eau, roche glissante, les photographes sont là à l’affût de clichés inoubliables. Pour nous c’est reparti pour 4 kilomètres d’ascension de 1040m à 1570m. Merci les bâtons, c’est dur mais on garde notre rythme sans s’arrêter, petite pensée pour Thierry nous passons au carrefour des parcours du 70 et du 41 en prenant garde de ne pas nous tromper, on est en forme mais tout de même. Le temps s’est un peu dégagé mes compagnons apprécient et moi aussi, une «traileuse» découvre par la même occasion que le Cantal n’est pas vallonné comme elle le croyait jusqu'à aujourd’hui. Elle utilise d’ailleurs des mots – que nous ne répéterons pas ici- pas forcément adaptés au paysage ??? Descente dans la neige pour rejoindre le col du PERTHUS au 3ème (et dernier) ravito, 27 kilo, petite pause , thé ,cantal, pâtes de fruits , sms .. C’est reparti pour les 13 derniers kilomètres, dans notre fougue on ne prête plus attention aux indications concernant le parcours et sans la solidarité de 2 concurrents nous y serions encore !

Retour sur le tracé, on monte encore de 1300 à 1570 en 5 kilomètres mais le vent du nord se lève et la neige est là elle aussi. 2 kilo sur les crêtes avec le vent et le grésil, c’est un passage très dur. On rejoint le col de ROMBIERE , pour commencer la descente sur une neige très dure où les deux philippe me font apprécier leur technique de skieurs sans ski.. Après ce passage la pente est sévère et je n’arrive pas a suivre mes collègues qui solidairement ralentissent pour que nous franchissions la ligne d’arrivée de ce premier trail ensemble sous les encouragements d’Edith et Gaëtan venus nous rejoindre. Merci à tous pour ce week-end où j’ai essayé de vous faire partager l’amour de ma région, sa gastronomie, son vin (Rosé) - ah ah - et la beauté des paysages malgré une météo hivernale..

J’oubliais : objectif atteint, trail terminé pour nous cinq sur le 40, bravo à Thierry 10h sur le 70 !

 

Course du sanglier à Cerny le 8 mai 2010

Merci à Alain pour ce récit ....

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Le marathon des sables

Dans 13 jours, l'aventure commence pour 2 de nos coureurs : Cyril Bramat, qui est un habitué de la course,
créateur du site de référence raid runner, qui participera malgré une préparation tronquée par une blessure.

et Christophe Bertrand, novice dans ce type d'épreuve
mais qui tient la grande forme comme en témoigne son record au semi de Corbeil.

On leur souhaite bonne chance !

 

Etape Mallie Gouche Ghidna

Suite et fin.

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Dunes d'espoir

Etape Zeraoua

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Dunes d'espoir

Les amis des dunes

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La trans-oasis

Les amis des dunes

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Dunes d'espoir

L'étape Ksar Ouled Debbab

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La trans-oasis, suite des aventures ...

Bye-Bye Djerba, enfin pas pour très longtemps, nous reviendrons dans six jours pour une dernière étape de rêve le long des plages désertes de la cote ouest. Ce matin cap sur Bougrara. Le golfe de Bou Ghrara est situé entre l’île de Djerba et la presqu’île de Zarzis.Ici ce n'est plus tout à fait le bord de mer et ce n'est pas encore la terreferme. C'est une lagune où on peut encore apercevoir quelques flamants rose.Insensiblement le sable prend le dessus sur les marais pour laisser la place àdes paysages agricoles traditionnels orientés sur la culture de l’olivier àl’ombre de palmiers.

 

La trans-oasis

Les dunes d'espoir nous informent de leur départ

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